Dénomination : PNOPPA-Bénin Date de création : 17 Mars 2006 à Bohicon UNE ASSOCIATION à but non lucratif régie par la loi du 1er Juillet 1901 et son décret d’application, le Code Civil, ses statuts et règlement intérieur. La PNOPPA est enregistrée au Ministère de l’Intérieur de la République du Bénin sous le N° C/SAG N°4585 du 10 Octobre 2006 et publié au Journal Officiel de la République du Bénin sous le n°2007/0252 DEP-ATL-LITT-SG-SAG-ASSOC du 03 juillet 2007.
ORGANISATIONS MEMBRES
1. FUPRO-BENIN : Fédération des Unions de Producteurs du Bénin
2. GEA-BENIN : Groupement des Exploitants Agricoles du Bénin
3. ONPB : Organisation Nationale des Paysans du Bénin
4. ANEP : Association Nationale des Eleveurs de Porcs
5. UNAPEMAB : Union Nationale des Pêcheurs Marins et Assimilés du Bénin
6. ANAB : Association Nationale des Aviculteurs du Bénin
7. FNPPH : Fédération Nationale des Producteurs du Palmier à Huile
8. ANOPER : Association Nationale des Organisations Professionnelles des Eleveurs de Ruminants
9. SYNPA : Synergie Paysanne
10. COLLEGE DES FEMMES des OP du Bénin
11. FENAPAB : Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin
LES ORGANES DIRIGEANTS
Assemblée Générale : Instance suprême et souveraine de décisions composée par l’ensemble des délégués des organisations membres de la Plate-forme (Art. 17)
Conseil d’administration : Composé de quinze (15) membres répartis entre les organisations membres fondatrices de la Plate-forme et chargé d’exécuter les décisions issues de l’Assemblée générale et du bon fonctionnement de l’organisation (Art. 28 et 29)
Bureau exécutif : Composé de neuf (09) membres élus au sein du Conseil d’Administration et chargé de la gestion courante de la PNOPPA-BENIN (Art. 29)
Comité de suivi : Il est composé de trois (03) membres dont la désignation est du ressort de l’Assemblée générale. Il veille à la bonne gestion des patrimoines de la Plate-forme (Art. 34)
LA VISION
Une Structure crédible, dynamique et représentative pour la défense d’une agriculture familiale et professionnelle intégrée au marché national, régional et international qui garantit la sécurité et la souveraineté alimentaire ;
Un groupe de pression, de solidarité inter-paysanne et des professionnelles agricoles qui influence fortement les politiques agricoles au niveau des instances, nationales, régionales et internationales sur les questions d’intérêt commun aux OPPA ;
Un creuset de renforcement des systèmes d’information, de communication et de formation des structures des OPPA à la base.
Enfin, une organisation autonome, bien gouvernée, proactive avec une grande visibilité.
MISSION
Contribuer à l’amélioration du bien être des producteurs et productrices par la représentation et la défense des intérêts de la profession agricole, la mise en place et à l’enracinement des instruments de développement du secteur agricole, à travers la modernisation de l’agriculture familiale, la promotion des filières agro-sylvo-pastorales, le plaidoyer /lobbying et la veille permanente dans le secteur agricole.
OBJECTIFS DE LA PNOPPA
Veiller à la préservation de l’unité, de la solidarité, du dialogue et de la cohésion au sein du mouvement paysan et de producteurs agricoles en République du Bénin ;
Défendre les intérêts des producteurs béninois et de leurs Organisations.
Œuvrer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux de développement agricole adaptés aux caractéristiques des agriculteurs béninois ;
Contribuer au renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et de gestion de ses membres.
Promouvoir et défendre les valeurs d’une agriculture paysanne performante et durable au service des exploitations familiales et des producteurs agricoles.
Assurer la représentation des OPA du Bénin auprès des institutions nationales, régionales, internationales et tous autres fora au niveau continental et international sur les sujets transversaux.
-*Favoriser la concertation et la coopération entre les institutions similaires.
PRESENTATION DE LA CONFEDERATION PAYSANNE DU FASO ( CPF)
Historique de la CPF
Auparavant, la mission de la CPF était assumée par une structure informelle dénommée « Cadre de concertation des organisations paysannes faîtières (CCOF) ». Creuset d’un dialogue fécond entre les producteurs, le CCOF évolua en 2002 pour donner naissance à une nouvelle organisation fédératrice du monde rural organisé. Ainsi, la Confédération Paysanne du Faso a vu le jour au terme d’un congrès paysan tenu à Bobo Dioulasso 2002. Elle est une plate forme de 14 organisations faîtières, régie par la loi 14/99/AN portant règlementation des sociétés coopératives et des groupements au Burkina Faso. Pour que les petits producteurs travaillent en toute quiétude et vivent décemment de leur métier.
La Confédération Paysanne du Faso est membre du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles (ROPPA) qui est une organisation qui regroupe des organisations paysannes de la sous-région Ouest-Africaine dont le siège est à Ouagadougou.
Adresse
01 BP 2978 Ouagadougou 01 TEL/FAX : (226) 25 30 18 44 E-mail : cpf@fasonet.bf Site :www.cpfburkina.org BURKINA FASO
Fédérations et unions membres de la CPF
Fédération des éleveurs du Burkina Fédération nationale des femmes du Burkina Fédération nationale des opérateurs des produits forestiers ligneux et non ligneux Fédération nationale des unions et regroupement de gestion forestière Fédération national des jeunes professionnels agricoles du Faso Fédération nationale des producteurs de banane Union des groupements pour la commercialisation des produits agricoles Union nationale des étuveuses de riz du Burkina Union nationale des mini laiteries et des petits producteurs de lait local Union nationale des producteurs de coton du Burkina Union nationale des producteurs de mangues du Burkina Union nationale des producteurs de riz du Burkina Union nationale des producteurs de semences du Burkina
VISION
La CPF a construit une vision autour de l’agriculture familiale, attachée au principe de souveraineté alimentaire et se voulant une agriculture durable, productive et compétitive garantissant l’accès à la terre et la sécurisation foncière pour toutes les catégories de producteurs. Sa vision sur la conception du développement repose entre autres sur :
Une agriculture elle-même basée sur une polyculture avec des activités agricoles diversifiées au sein de l’exploitation familiale, un même acteur brassant plusieurs domaines agricoles de spécification ou filières agricoles.
La souveraineté alimentaire ou le droit de tout peuple de produire, de se nourrir et de vivre décemment des fruits de son travail, la liberté de vendre ses produits partout où il veut sans dumping. Pour relever le défi de sécurité et de souveraineté alimentaire du Burkina Faso, les organisations paysannes, à travers leur confédération, s’engagent pour une croissance soutenue des productions agro sylvo pastorales. Cette croissance de la production agricole passe par une modernisation des exploitations familiales qui implique un accès durable et sécurisé aux facteurs de production. Cette modernisation s’intègre dans une logique de développement des filières permettant la création de la valeur ajoutée, des revenus et une contribution conséquente au développement économique des ménages ruraux. Le développement et la modernisation de l’agriculture familiale recommandent :
une prise en compte de ce modèle d’agriculture dans les politiques agricoles publiques ;
une reconnaissance et une valorisation du métier d’agriculteur ;
un renforcement organisationnel et institutionnel des OP pour garantir leur crédibilité.
Se basant sur ces enjeux et tirant enseignements du bilan de ses actions, depuis une décennie, la CPF a élaboré un plan stratégique 2015-2019. Il a pour but l’amélioration des conditions de vie des producteurs par la prise en compte de l’agriculture familiale comme modèle de production assurant la sécurité et la souveraineté alimentaire au Burkina Faso. Ce plan est décliné en quatre objectifs stratégiques suivants :
Faire de l’agriculture familiale, une orientation majeure des politiques publiques agricoles pour servir de levier à la souveraineté alimentaire ;
Faire de la modernisation de l’exploitation agricole familiale une alternative au modèle d’agriculture industrielle et d’agrobusiness ;
Faire de la formation professionnelle des jeunes ruraux/des femmes rurales et leur insertion professionnelle, une source de renforcement de la profession agricole et de réduction de la pauvreté en milieu rural ;
Assurer le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles de la CPF comme levier de crédibilité
MANDAT
Etre un cadre d’échange et de concertation
Assurer la défense des intérêts matériels et moraux des organisations membres
Accompagner la professionnalisation des agriculteurs et des agricultrices.
MISSIONS
La promotion de la solidarité entre les organisations membres de la Confédération.
Le plaidoyer et le lobbying
La concertation et la coopération entre la Confédération et d’autres organisations faîtières aux niveaux national, sous-régional et international.
La négociation avec l’Etat et les partenaires au développement sur les questions d’intérêt commun aux organisations membres aux niveaux national et international (orientation de la politique agricole, question foncière, code des investissements en agriculture et en élevage, etc.).
La représentation de ses membres aux niveaux national et international en respectant le principe de subsidiarité.
La collecte, le traitement et la diffusion des informations d’ordre général (touchant au monde rural) et spécifique (sur demande des organisations membres).
ORGANES ET FONCTIONNEMENT
Les organes suivants régissent son fonctionnement :
Une Assemblée Générale qui fixe les grandes orientations
Créée le 19 mai 1998, l’Association Nationale des Organisations Professionnelles Agricoles de Côte d’Ivoire, (ANOPACI) compte en son sein 30 associations membres et deux organes spécialisés (chargés des femmes et des jeunes).
Au plan organisationnel, l’ANOPACI est dotée d’une Assemblée Générale (composée de toutes les organisations membres à raison de 5 délégués par OPA, avec une voix délibérante par organisation), d’un Conseil d’Administration de 30 membres. Des commissions peuvent être créées pour traiter des thèmes prioritaires. Un Secrétariat Exécutif assure la permanence de l’Association et est composé d’un Secrétaire Exécutif et des agents de service. Le but de l’ANOPACI consiste à :
(i) assurer la défense des intérêts des producteurs,
(ii) promouvoir la professionnalisation de l’agriculture,
(iii) améliorer le revenu et le cadre de vie des agriculteurs et
(iv) valoriser le métier d’agriculteur.
Les ressources internes de l’ANOPACI, sont constituées :
(i) des droits d’adhésion et des cotisations des membres,
(ii) des prestations de l’Association et
(iii) des dons de certains membres.
Au niveau des ressources externes, elles sont constituées de subventions, de dons, legs et autres.
National Coordinating Organization for Farmers Association The Gambia (NACOFAG) est un réseau d’organisations de paysans et de producteurs créé en 2000 et reconnu par le gouvernement gambien comme une institution d’entraide visant à coordonner les activités des organisations de paysans et de producteurs dans le but d’assurer leur participation active et efficace dans l’édification de la nation. NACOFAG est membre fondateur du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).
VISION
A l’horizon 2020, les organisations des paysans et des producteurs atteindront une sécurité alimentaire, souveraineté alimentaire et seront auto-suffisantes à travers un mécanisme efficace de coordination et de communication.
MISSION
Consolider et protéger les intérêts des organisations des paysans et des producteurs à travers une politique favorable pour assurer la sécurité alimentaire des membres.
VALEURS
Les valeurs sont la solidarité, coalition et le réseautage.
STRUCTURATION
A. Assemblée Générale B. Assemblée Générale C.College des femmes D. College des jeunes E. Conseil National Exécutif F. Bureau de Coordination (Secrétariat)
MEMBRES
Au total, nous avons 18.201 membres issus des différentes organisations paysannes (AFET, NFPG, NAYAFS, NAWFA, FANDEMA, REFESA, Association pour le fumage du poisson, Association Nationale des transformateurs, Plateforme forestière Gambienne, Association des pasteurs et bétail, Association des Riziculteurs, et Campagne contre la faim).
OBJECTIFS
A. Promouvoir et défendre les valeurs d’une agriculture familiale efficiente et durable ; B. Promouvoir la solidarité et l’intégration régionale entre les organisations paysannes ; C. renforcer les capacités de ses membres pour une participation efficace dans le domaine du lobbying et de plaidoyer. D. Protéger et renforcer le concept d’exploitation familiale ; E. Promouvoir l’indépendance et la souveraineté alimentaires.
ACTIVITES
1. l’Agriculture et activités y afférentes ; 2. Renforcement des capacités ; 3. Lobbying et Plaidoyer ; 4. Instauration de la Paix ; 5.Responsabilisation des Femmes et des Jeunes.
REALISATIONS
Malgré les défis, NACOFAG a réalisé les programmes suivants : A. Distribution d’ outils de jardinage aux membres ; B. Participation aux foires internationales liées à la formulation de politiques et aux processus de prise de décision ; C. Formation des Formateurs sur les stratégies et la formulation de propositions ; D. sensibilisation sur les questions liées aux paysans ; E. Acquisition de terrain pour abriter le bureau à Brikina , au niveau de la Cote ouest ; F. Permettre à ses membres de participer aux foires commerciales nationales et sous-régionales.
DEFIS
1. Manque de moyens logistiques pour permettre au secrétariat de suivre les activités des membres à la base ; 2. Fonds insuffisants pour bâtir le bâtiment abritant les bureaux ; 3.Moyens financiers insuffisants pour renforcer les capacités des producteurs sur la qualité de la production et de la productivité (chaine de valeur) ; 4. Manque de moyens de transport pour suivre les activités des producteurs de façon régulière et à tout moment ; 5. Impacts des changements climatiques sur la production agricole a toujours été un défi depuis des années ; 6. Disponibilité de matériels agricoles simples pour la majorité des producteurs en particulier les femmes et les jeunes reste toujours un défi ; 7. Manque de données sur les systèmes d’information sur le ùarché pour renforcer la commercialisation et la productivité ; 8. Capacités et connaissance limitées sur la valeur ajoutée.
CONTACT
Tel : 00220 995 42 51 Émail : nacofag100@hotmail.com
Contexte
Nom de l’Organisation: Farmers Organisation Network In Ghana (FONG)
Date de création: FONG a été créé en septembre 2003
FONG est officiellement et légalement enregistré au Ghana sous le numéro G11653 au service du Registraire Général, à Accra, Ghana et enregistré aussi au service de sécurité sociale sous le no D.S.W/2346 d’Accra, au Ghana.
Organes de l’Organisation
Le plus grand organe de prise de décision est l’Assemblée Générale. Le Président du réseau est aussi élu par l’Assemblée Générale qui joue un rôle de supervision du Conseil Exécutif. Le rôle du Président et du Conseil Exécutif se résument à agir au nom de l’Assemblée Générale et mettre en œuvre les programmes du réseau. FONG dispose d’un secrétariat national et a trois secrétariats zonaux situés respectivement aux zones/ceintures nord, centre et sud du Ghana ; elles sont toutes impliquées dans les opérations quotidiennes du réseau. Le secrétariat national est basé à Accra, au Ghana.
Structuration de l’Organisation
la structuration est faite comme suit :
L’Assemblée Générale,
Le Président ;
Le Conseil Exécutif ;
Le Secrétariat National ;
Le Conseil Consultatif ;
Activités agricoles des membres du réseau
Les activités des membres sont centrées sur la production des produits agricoles suivants : riz, mais, soja, légumes, igname, manioc, beurre de karité, banana, banana plantain, fabrication de garri de manioc. Les activités engagés par les membres y compris l’extraction du beurre de karité, fabrication de garri de manioc, transformer/fumer le poisson etc. Certains membres sont aussi engagés dans l’élevage.
Les objectifs de FONG sont les suivants :
Partager l’information et les expériences entre les organisations paysannes membres à travers les rencontres, séminaires, visites/tournées d’échanges et la mise en œuvre conjointe des projets ;
Renforcer les capacités de ses membres pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs ;
Communiquer et expliquer les politiques agricoles aux groupements paysans du réseau et relayer leur feedback en ce qui concerne les politiques au gouvernement ;
Agir en tant que intermédiaire entre les partenaires au développement et les groupements paysans membres du réseau en ce qui concerne les programmes d’appui. La force organisationnelle de FONG est basée sur :
FONG est reconnu au niveau national et international et est membre du ROPPA à travers la participation aux consultations politiques et aux programmes agricoles ;
A recruté un personnel qualifié pour gérer aussi bien le secrétariat national que les secrétariats zonaux ;
Dispose d’un service en charge de la question genre à travers la création du Collège des Femmes ;
Les capacités des membres ont été renforcées dans les domaines lies à la production et aux activités commerciales à travers les ateliers de formation, visites d’apprentissage et les tournées d’échange ;
FONG a reçu dans le passé du soutien financier au niveau local et international grâce à Agrittera, FIDA, Union Européenne, FAO, OXFAM, UPADI et actuellement, le ROPPA ;
FONG a à peu près 4500 membres actifs. Nous avons beaucoup de nouveaux membres actuellement ; les données sur les membres du réseau sont entrain d’être actualisées ;
L’organisation conduit des plaidoyers pour de bonnes politiques agricoles en faveur des petits agriculteurs et agit en tant porte-parole des producteurs ;
A de bonnes relations avec les autres acteurs étatiques et non-étatiques ;
Partage de compétences et de connaissances entre les membres (formations, ateliers, visites d’apprentissage, et visites d’échanges) ;
Participation active de FONG aux célébrations de la Journée Internationale de la Femme Rurale et la Journée Internationale de l’Alimentation au Ghana ;
Est reconnu au niveau local et international – il est membre de la Fédération Ghanéenne des Producteurs Agricoles, du ROPPA et de PAFO qui sont des organisations basées sur l’agriculture.
Vision
En tant qu’organisation paysanne nationale de premier plan, il contribue à assurer la sécurité alimentaire et à garantir des conditions de vie durables au Ghana à travers l’agro-business, la formation et le plaidoyer.
Mission
Faciliter la mise sur pied d’un réseau d’organisations de petits agriculteurs et de pêcheurs au Ghana et responsabiliser les individus et les membres afin qu’ils puissent contribuer au développement agricole, à la croissance économique et l’utilisation durable des ressources naturelles.
Principes directeurs
Redevabilité
Transparence
Amitié
Participation
Partenariat
Réseautage
Documents de l’Organisation
Pour orienter et s’occuper de la gestion quotidienne de l’organisation, FONG dispose et s’appuie sur les documents suivants :
Constitution
Manuel de procedures comptables ;
Manuel de procédures opérationnelles ;
Manuel de procédures des ressources
Document sur la stratégie de communication.
Audit
FONG’s accounts are audited by qualified Auditors annually.
Some achievements
Formed agribusiness cluster groups in the northern region of Ghana
Celebrates annually the World Rural Women’s Day which falls on the 15th of October
Sensitized farmers and other key stake holders on policies like EPA, ECOWAP, CAADP etc
Contacts :
Addresse postale
P.O. Box DK 216 Darkuman Accra-Ghana
Adresse physique(bureaux) :
En face de Darkuman , Station Service Total Marché Off Kaneshie – Route Odokor-Mallam Accra-Ghana
Dr. King-David Amoah ( President de FONG ) Mobile : 00233-24-3863567, 00233-20-4258908 Addresse E-mail : kdkamoah@yahoo.com
Mr. David Yemo Tetteh Odoi
(Coordonateur national ) Mobile : 00233-27-2986994 Email : davidodoi3000@yahoo.com
Direction
David Y. T. Odoi (Coordonateur national ) Samuel Essah (Directeur financier et administratif) Helena Azu-Adjei (chargé genre) Lydia Sasu (Président du college national des femmes) Adotei Brown ( Coordonateur Zone sud ) Esther Boakye(Coordonateur zone centre ) Mohamed Adams (Coordonateur zone nord )
CONTEXTE ET ORIGINE
En 1984, la Guinée a opté pour le libéralisme économique à travers la promotion des initiatives privées. Cela s’est matérialisé par le désengagement de l’Etat dans les secteurs de production, de transformation et de commercialisation. Il s’est focalisé sur l’élaboration des politiques et programmes sectoriels y compris pour le secteur agricole. Ceci a permis de promouvoir l’émergence des organisations des producteurs en vue de résoudre leurs problèmes communs.
C’est ainsi que les organisations paysannes se sont mises en place (groupements, unions et fédérations) autour des filières de production. Elles se sont vues sollicitées au niveau national et sous-régional pour des consultations sur des questions diverses liées au secteur agricole. En même temps, la question d’intégration sous-régionale devenait nécessaire pour échanger et construire une force vive du développement.
Pour répondre à ces différents enjeux, en 2000, les quatre fédérations évoluant dans le secteur agricole se sont réunies pour créer le Conseil National des Organisations Paysannes de Guinée (CNOP-G) qui devient la structure faîtière permettant de porter plus haut les problèmes des organisations paysannes fédérées ou non fédérées de Guinée.
En 2005, suite à la promulgation de la loi L 2005/014/AN du 05 juillet 2005 régissant le fonctionnement des O.P, le Conseil devient la Confédération Nationale des Organisations Paysannes de Guinée (CNOP-G).
MISSION
La CNOP-G s’est fixée pour mission, de défendre les intérêts des O.P et leur permettre de se renforcer et dynamiser ainsi le mouvement paysan guinéen.
OBJECTIFS
Informer les O.P membres des enjeux de politiques Nationales, sous-régionales et internationales, Appuyer la structuration des O.P membres au niveau national, Renforcer les capacités économiques des O.P en leur favorisant l’accès au fonds de roulement et/ou à crédit, Créer les conditions favorables pour le développement socio-économique, Créer les conditions favorables à la mise en marché des productions agricoles.
AXES STRATEGIQUES
La CNOP-G a choisi quatre axes stratégiques : 1- La sécurisation institutionnelle et juridique des O.P, 2- Le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de la CNOP-G, 3- La viabilisation des approvisionnements en intrants agricoles, 4- Le renforcement de la capacité de mise en marché de ses membres
PRINCIPES ET VALEURS
La CNOP-G obéit aux principes et valeurs ci- après : La subsidiarité, La solidarité, L’autonomie, Les échanges Elle se fonde sur l’unité dans la profession agricole pour solidariser ses membres autour d’objectifs communs.
SITUATION DES MEMBRES
La CNOP-G compte aujourd’hui : · 15 fédérations (1 en BG, 4 en MG, 5 en HG et 5 en GF) avec 191 unions fédérées · 6 unions non fédérées (4 en HG et 2 en GF) · Plus de 18 000 groupements de base · Plus de 520 000 producteurs membres.
SPECULATIONS
Les principales filières autour desquelles les O.P se sont structurées sont : Céréales : riz, maïs, fonio Tubercules : pomme de terre, igname, patate douce, manioc, taro Fruits et légumes : mangue, orange, pamplemousse, citron, anacarde, ananas, avocat Maraîchage : oignon, tomate, laitue, carotte, navet, échalote, piment (petit et gros) Culture d’exportations ou de rentes : coton, café, hévéa Autres : huile de palme, beurre de karité, miel, sel, cire, sésame
Tel : (+245) 660 66 96 Email : roppaguineebissau@yahoo.fr
BASIC INFORMATION
Name of Organization: Farmers Union Network of Liberia Acronym: FUN Head Office Address: Wood Camp, Paynesville - Liberia Mailing Address: PO Box 229, 1000 Monrovia 10 Liberia Phone/Cell: (+231) (0) 886545786 / 0888242274 E-mail: farmersliberia@yahoo.com Website: funlib.org President/Board of Governance: Mrs. Josephine George Francis Contact person: Mr. Julius M. Bass Designation: National Coordinator Contact Address: Wood Camp, Paynesville- Liberia Year of Establishment: 05 April, 2008 Place of Establishment: Monrovia, “Liberia” Legal status: Registered February 15, 2008 as a Non-Governmental organization
BACKGROUND INFORMATION
The vision of FUN was conceived by Mrs. Josephine George Francis, a passion-driven Smallholder Liberian Farmer and farmer representatives from five counties of the Republic of Liberia established the Farmers Union Network (FUN) in Monrovia on February 15 2008, to act as an umbrella or mother organization for all farmers and farmer organizations or activities in Liberia.
Their idea/endeavor was structured to be a non-profit, non-political, and membership-based organization with the below objectives:
GOAL AND OBJECTIVES
Goal:
Improved livelihood of farmers and increased in food sovereignty in Liberia.
Objectives:
1. To equip registered farmers and/or their groups with latest farming techniques and technologies when there is a need.
2. To ensure those farmers’ concerns and interests is promptly forwarded to national and international decision making bodies for appropriate and prompt redress.
3. To ensure that registered individual and group farmers have timely access to markets and resources (eg. farming inputs).
Donor: International Fund for Agriculture Development (IFAD)
Key Objective (s): i. Food security through increased food production in the rural communities (ensuring production and dissemination of certified seeds (rice and cassava) peanuts, vegetables etc. ii. Improve the productive capacity of 280 lead farmers through rehabilitation of agriculture and other basic infrastructure and promote social cohesion of vulnerable farmers in the four target counties. (Bomi, Grand Cape Mount, Montserrado and Grand Bassa)
Key Activity #1: Introduction of mechanization as pilot in Bomi Key Activity #2: Distribution Inputs
Project #2:
Name: IT67
Donor: International Fund for Agriculture Development (IFAD)
Key Objective:
Key Activity #1: Support FUN’s consultative process and the mobilization of farmer’s organization. Key Activity #2: Support FUN platforms at the decentralized level in developing led activities on specific value chain. Key Activity #3: Support FUN’s in its Information dissemination and advocacy mission on key issues. Key Activity #4: Support FUN in strengthening its organizational and institutional support.
Project #3:
Name: Women College
Donor: WILDAF (Fight Against Women Farmers in West Africa) a regional program:
Key Objective:
Key Activity #1: Advocacy (women farmers access to land, credit facilitates, information, technology) Key Activity #2: Human Right education and campaign against violence on women and children Key Activity #3: Legal Assistance
Target Population / Number of Beneficiaries: 35,000 farmers in Montserrado, Margibi and Bong (Twenty communities)
Project #4:
Name: Support to Farmers Organizations in Africa (SFOAP)
Donor: ROPPA
Key Objective:
Key Activity #1: Provide institutional support to National platform Key Activity #2: Provide back stopping support in the form of training, capacity building, searching for donors and support to regional platform.
Project #5:
Name: Forest Farm Facility (FFF) Project
Donor: Food and Agriculture Organization (FAO) Key Objective: To Strengthen smallholder, women, communities and IPs producer organisations for business/livelihoods and policy engagement.
Key Activity #1: conduct training for Forest and Farm Enterprise Development. Strengthen smallholder, women, communities and IPs producers organization for business, livelihood while sustainably managing the Forest and Farm resources and strengthening their policy engagement. Key Activity #2: Conduct in-country exchange visits from forest/farmer producers to forest/farm producers. Empower the farm and forest producers network and their members through capacity building and exchange visits to take concrete and informed actions for sustainable management of forest. Key Activity #3: Increase the capacity of FUN-staff and members on different issues
Existing donors.
Food and Agriculture Organization (FAO)
Target Population / Number of Beneficiaries: Forest and Farm Producers
Budget of year: 2015
Budget: Ninety-nine thousand, Four hundred and sixty United States Dollars ( US$99,460.00)
Offices of FUN
Number of Offices:
Head Office: 01
Field Offices: 15
Total Offices: 14
Operational Areas of FUN
Fifteen (15) Counties of Liberia
Type of beneficiaries
Smallholder / rural farmers and group of Farmers- youth, women, etc..
Staff Position of FUN
Total: 96 Male: 66 Female: 30
Senior Staff of FUN
Mr. Julius M. Bass Position: National Coordinator, Educational qualification: Student, Public Administration with emphasis in Public Policy, graduate program, Cuttington University College, Congo Town. Year of experience: 18yrs experience in Public & Private Sector management Key competencies: Negotiations; Ability to manage well; knowledgeable in human resource management
Membership / partnership and collaboration with other organization/agencies
FUN is member of the following networking forum, agencies and maintain collaboration with:
Ministry of Agriculture (MOA)
International Fund for Agricultural Development (IFAD)
CSA Belgium
Forest Farm Facility (FFF)
European Union (EU)
Welthungerhife (WHH)
L’espoir Inc.
AgriCord
Bank Accounts and Signatories
Name of Bank: Guaranty Trust Bank (Liberia) Limited FARMER UNION NETWORK - LIBERIA Address: 13th Street Sinkor, Monrovia, Liberia Account number: 203303025210
VALUES FOR EXCELLENCE INCLUDE:
1. Human dignity and Gender equity
All women and men are equal. They have equal rights in the society and participate in the development activities equally.
FUN ensures participation of all poor people living in the working areas and provide special emphasis to the women participation as they are considerably in backward position.
FUN staff have equal opportunities for promotion based on their experience and qualification considering gender perspective.
FUN staff and management ensures gender equity in all aspect of the organization.
2. Honesty, Integrity, Sincerity and Transparency
All Projects/Programs personnel of FUN promotes Honesty, Integrity, Sincerity and Transparency in all activities.
Staff behavior and conduct must consider this value and remain honest, sincere and transparent.
Staff and organization never hide any information to the stakeholders
3. Cost Consciousness and sound management of resources
All Projects/Programs of FUN manage and use their resources cost effectively and in some cases cost recovery basis.
Staff of FUN remain highly concerned on best use of resources.
4. Concern for Environment
All Projects/Programs of FUN would be environmentally friend.
FUN Office premises as free from dangerous cigarette smoke.
Garbage are managed appropriately.
Staff of FUN work in a threat free and congenial environment.
5. Quality services
All Projects/Services of FUN are highly quality.
Staff of FUN are responsible for maintaining the quality of the program performance
6. Capability and Accountability
Beneficiaries of FUN possess the knowledge, understanding and capability to identify and resolve their problems. Staff of FUN shall facilitate the process.
FUN Management and Staff remain strict to their work plan and demonstrate accountability to the organization.
7. Creativity and Innovation In all cases the creativity and innovation will be appreciated in the whole project or program cycle.
Creativity and innovative would be rewarded
Innovative and creative work would be replicated
8. Discipline
All staff, beneficiaries and counterparts respect the organizational rules and regulation
Staff shall remain committed to the policy, procedures and system of the organization.
Any violation of rules and regulations would be treated seriously and disciplinary actions would be taken accordingly.
Management Structure with Leadership Pattern
The Board of Governance, headed by a Chair, is the supreme authority of the Farmer Union Network which consists of fifteen (15) members. The Board of Governance brings any amendment in the organizational structure.
The Board of Governance confirms the yearly organizational activities and accounts. The Board of Governance elects members of the Board of Governance for two years period. The Executive Committee is responsible and accountable to The Board of Governance for its work and organizational management. This is the body accountable for effective smooth functioning of the organizational activities. The Board of Governance also elects the national coordinator and he/she performs the management functions and guides the staff members as assigned by the Executive Committee.
The Chief Administrator, Chief of Operations and Head for Research and Development work under the direct supervision of the National Coordinator. The Program Officer, Project Coordinator, and Head of Federations are in charge of operations and coordinate works under the supervision of Chief of Operations. The Monitoring and Evaluation (M&E), Public Relations (PR), and Human Resource Officers work under the supervision The Head for Research and Development. The Project Coordinators, and Head of Federations lead projects, and Federations in consultation with Program Officer and supervision of The Chief of Operations. In Coordination meeting the National Coordinator presides over the meeting and takes all the important decisions in a participatory manner. The Cashier and Treasurer work in consultation with the Accountant, and he/she reports to Administrator.
Accountability
1) The Board of Governance (BOG) is accountable to the General Assembly for its activities. As per constitution, The Secretarial is accountable to The Board of Governance for the effective management of FUN’s programs/projects as well as for the proper utilization of funds provided by the different sources.
2) The BOG always monitors the activities of the Accounts Section to ensure funds are managed properly. Before implementation of any project or plan it needs to be approved by BOG. BOG also takes decisions.
3) FUN County Federations are accountable to the Secretarial for its activities. The County Federations participate in the coordination meetings organized by the Secretarial and submit reports on a regular basis.
4) FUN is also accountable to its beneficiaries of the activities and services and the money they saved is given to the organization’s custody.
Organizational Transparency
FUN is transparent to the donors and is provides all types of information considering the requirement.
FUN is transparent to the participants. It is always very much open to the participants/beneficiaries.
FUN is also transparent to the Counterpart and Partners.
FUN never tries to hide any information from the stakeholders it is working with.
FUN maintains close touch with Government and provides all necessary information to the authorities at the District and National level.
Written Policy, procedure and Manual
The following policy and manuals exist at FUN:
Personnel Policy
Financial manual,
Strategic plan
Communication Plan
FUN Governance
FUN Board or Committee 1. General Assembly 2. Board of Directors 3. Secretarial / Executive Committee
Number of General Assembly Members: All registered members.
Number of the Board Members: Eight (8)
Number of Executive Committee / Secretarial: Five (5)
CONTACT US:
Farmers Union Network of Liberia (FUN) Wood Camp, Red-Light, Paynesville Montserrado County Republic of Liberia, Phone: (+231) (0) 886545786 / 0888242274 Email: farmersliberia@yahoo.com
La CNOP, reconnue depuis le 26 novembre 2004 sous le récépissé n° 0012 G – DB, se définit comme un regroupement de fédérations d’OP/faîtières, apolitique et autonome. Elle est un cadre démocratique de convergence des préoccupations, actions et stratégies (des OP) dans le but d’aboutir à un espace commun de représentativité réelle, de formulation de stratégies communes face aux autres acteurs, de renforcement des effets de leurs actions de lobbying et de plaidoyer.
La CNOP a deux fonctions principales : une fonction de représentation politique et une fonction de défense des intérêts des producteurs Agricoles du Mali.
Fonction de représentation politique :
Être l’interlocuteur de la profession Agricole face à l’État et aux autres acteurs du développement Fonction de défense des intérêts des producteurs Agricoles :
Défendre et promouvoir les valeurs d’une Agriculture familiale sécurisée et ouverte au progrès et à la modernité
Permettre aux OP du Mali de contribuer à la définition d’une vision de l’Agriculture malienne et de politiques Agricoles centrées sur les exploitations familiales Agricoles ;
Constituer un pôle de lobbying et de plaidoyer paysan au niveau du Mali et dans la sous-région. La CNOP fédère des OP à compétence nationale et/ou régionale qui couvrent tous les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des forêts. Au sein de la CNOP, se trouvent également les deux organisations les plus représentatives des femmes et des jeunes du milieu rural.
L’ambition de la CNOP est de défendre et promouvoir les valeurs d’une Agriculture familiale sécurisée et ouverte au progrès et à la modernité. Son objectif à long terme est d’édifier un mouvement paysan national responsable, crédible, porteur de la promotion socio-économique durable des exploitations familiales Agricoles.
La CNOP vise notamment :
L’éradication de la pauvreté en milieu rural,
La Souveraineté alimentaire pour le pays,
Des conditions de vie meilleures pour l’ensemble des ruraux,
Une Agriculture paysanne reconnue comme métier, sécurisée et respectée,
L’exploitation rationnelle des ressources naturelles pour la durabilité des systèmes de production et de la biodiversité, la préservation et la sauvegarde du patrimoine génétique
A travers ces ambitions et objectifs, la CNOP entend faire de l’Agriculture malienne, centrée sur l’exploitation familiale paysanne, le levier du développement économique, social et culturel du pays.
La CNOP se bat pour l’équité sociale, la justice, le respect, la démocratie et la bonne gouvernance, la reconnaissance du mérite.
Pour réaliser ses ambitions et objectifs, la CNOP travaille à permettre aux OP du Mali de contribuer à la définition d’une vision de l’Agriculture malienne et de politiques Agricoles centrées sur les exploitations familiales Agricoles.
La CNOP est administrée par des élus paysans qui représentent les Fédérations membres. Ses organes sont l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration et le Bureau Exécutif National. Ces organes orientent et contrôlent les activités de la CNOP.
Pour assurer le fonctionnement permanent de la CNOP, une cellule d’appui technique est en place. Cette cellule travaille sur la base de règles consignées dans un Manuel de Procédures pour traiter les dossiers et gérer les ressources techniques et financières. Aux fins de faciliter l’appropriation des analyses issues de ces dossiers et pour impliquer le plus possible, les élus dans l’élaboration des positions et propositions, trois commissions de travail sont actives sur les thématiques suivantes :
La souveraineté alimentaire, les politiques Agricoles et les enjeux internationaux ;
Les alliances, le partenariat, le lobby et le plaidoyer ;
Les campagnes d’information et les media
LES CONTRAINTES
La CNOP est, aujourd’hui, le mandataire reconnu des organisations paysannes du Mali pour représenter et défendre leur vision et leurs intérêts dans tous les lieux de décision sur les politiques et programmes de développement Agricole et rural. Cependant, la bonne exécution de ce mandat se heurte à plusieurs handicaps.
Une vision et une identité insuffisamment partagée : aussi bien dans les documents que dans l’énoncé des objectifs et des principes, les membres de la CNOP semblent s’accorder sur la primauté de l’Agriculture familiale, la promotion de l’exploitation familiale Agricole multifonctionnelle. Ces accords méritent d’être consolidés pour que les réalités couvertes par ces notions soient perçues de la même manière. Cette exigence s’impose parce qu’en analysant les stratégies et les positionnements de certains des membres, l’on constate aisément des divergences : la défense de la filière voire de la spécialisation, l’emporte rapidement sur la multifonctionnalité, le positionnement d’entrepreneurs, d’investisseurs non originaires du secteur rural, prédomine sur celui des exploitants familiaux au sein de certaines organisations membres, la bataille pour l’exportation semble primordiale sur la sécurité et la souveraineté alimentaire au niveau de certaines organisations membres. Ces divergences encore latentes appellent cependant un traitement urgent pour que la CNOP et ses membres puissent, collectivement, proposer et négocier des points de vues consensuels non seulement pour les textes réglementaires mais aussi et surtout, pour le choix des filières et des investissements publics dans le cadre des programmes et projets.
Une dispersion de la représentation dans les instances de concertation et de dialogue : Les organisations paysannes faîtières, bien que récemment regroupées au sein de la CNOP, continuent de siéger et de négocier séparément dans des instances (Cadre de concertation de la Société Civile, Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, Comités de Pilotage de projets, etc.) car dans ces instances, des questions transversales sont discutées. De ce fait, la ligne de défense de chacune de ces organisations est surtout déterminée par les intérêts et les préoccupations spécifiques. Cet éclatement de la représentation est également constaté lorsqu’il s’agit de prendre en compte, dans de telles instances les intérêts de certaines catégories sociales, tels les jeunes ruraux et les femmes. Ainsi, peut-on noter la présence côte à côte de la Fédération Nationale des Femmes Rurales avec d’autres faîtières incluant des femmes. La présence de plusieurs catégories de faîtières ne peut être un avantage que si, au préalable, des concertations ont pu permettre de déterminer les points de vue à défendre et la stratégie à appliquer. Ce constat fait au niveau national est également valable et est plus prépondérant au niveau des régions.
Une insuffisante concertation pour élaborer et défendre des points de vues communs et spécifiques dans les tables de négociation : Hormis la LOA, pour laquelle le mandat est venu du gouvernement, les membres de la CNOP n’ont que peu d’opportunité pour mener des échanges sur des dossiers qui influencent l’avenir de leurs membres. Plusieurs difficultés expliquent cet état de fait. D’abord, les commissions de travail mises en place récemment, par l’Assemblée Générale des 21 et 22 mars 2006, pour prendre en charge les dossiers transversaux, ne sont pas encore opérationnelles.
Ensuite, en raison des questions complexes que soulèvent ces dossiers, la CNOP est encore pauvre en ressources humaines permanentes et en ressources financières, permettant de mobiliser à la demande, des compétences spécifiques. Enfin, sur ces questions complexes, par exemple sur les filières, la place de l’irrigation dans la maîtrise de l’eau, la sécurité foncière, des positions communes ne sont pas développées pour prendre en compte les intérêts divers des exploitations familiales, des producteurs Agricoles, des zones et des terroirs. Dans de telles conditions, les représentants de la CNOP à ces tables de négociation ne sont donc pas suffisamment armés, faisant appel, par défaut, à leur bonne volonté et à leur expérience propre. Les points de vue qu’ils défendent, ne reflètent pas toujours, la vision et les priorités de la CNOP.
Deux pôles de représentation et de défense des intérêts des exploitants familiaux Agricoles peu convergents : l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, revendique la légitimité exclusive pour la représentation et la défense des intérêts des exploitants familiaux Agricoles et des producteurs Agricoles. La divergence ainsi créée est un facteur qui affaiblit lourdement la nécessaire coordination des actions des deux pôles. Par exemple, le PASAOP et notamment la composante qui renforce les capacités des organisations de producteurs, exécutée sous la tutelle de l’APCAM, ne suscite que peu d’intérêt pour la CNOP ; de même, l’action des OP relative aux textes d’application de la LOA ne suscite également que peu d’intérêt de la part de l’APCAM. Cette situation de « coexistence pacifique » trouve ses raisons dans l’absence de clarifications des rôles et missions des deux organisations. Ce travail de clarification, voire d’harmonisation des champs et modes d’action, incombe d’abord aux deux pôles eux-mêmes. Il pourrait ainsi servir de déclic pour favoriser une utilisation plus efficace des moyens de tous ordres au service des OP déjà disponibles ou prévus dans les programmes et projets publics.
Une fissure entre le niveau national et les régions, qui handicape l’implication des OP et de leurs membres dans le processus de la décentralisation : Les différentes politiques publiques Agricoles sont adossées à une forte implication et responsabilisation des collectivités locales. Ces dernières ont également des pouvoirs, des compétences et des ressources pour conduire le développement économique, social et culturel au niveau local et régional. Ces éléments fondent donc la nécessité d’une coopération forte entre les élus locaux et les organisations paysannes qui constituent des acteurs économiques locaux majeurs mais qui, pour l’instant, participent peu à la gouvernance locale et à l’élaboration des programmes de développement locaux et régionaux. La nécessaire concertation entre les OP au niveau régional, bien que reconnue et considérée comme très importante, présente des difficultés. En effet, les faîtières nationales considèrent que la CNOP ne doit pas disposer d’une représentation régionale eu égard à leur présence dans les régions. Ce qui avait par exemple freiné l’initiative de la CNOP qui voulait prolonger, au niveau des régions, la dynamique créée par les concertations paysannes sur la LOA. Pourtant, l’exemple du CRCR de Sikasso, bien qu’il reste encore des clarifications à faire dans sa structuration, pouvait servir de base d’expérimentation. L’inexistence de liens et de voies de communication formalisés entre toutes les OP structurées au niveau des régions et le niveau national en matière de politiques et de programmes, ne permet pas non plus, de matérialiser efficacement à la base les acquis, obtenus par la CNOP et ses membres dans les instances de concertation. Enfin, l’absence d’instances de concertations propre aux OP de chaque région aggrave l’incoordination entre les OP des régions et les Chambres Régionales d’Agriculture et reportent, à cette échelle territoriale, la situation divergente de légitimité et de leadership vécue au niveau national.
Une insuffisante circulation de l’information : des difficultés financières pour réunir les instances ou des commissions de travail et de l’inexistence de passerelle entre le niveau national et les régions, la restitution des actions entreprises, l’information sur les questions en débat, les décisions prises dans les tables de concertation et de négociation sont rarement partagées. Inversement, le niveau national éprouve d’énormes difficultés à se saisir à temps, des préoccupations de la base dont les solutions sont à rechercher au niveau central.
Des ressources humaines rares pour accompagner les élus : A l’exception d’une à deux organisations faîtières nationales, la CNOP comme ses Fédérations membres ne disposent pas de ressources humaines suffisantes. Celles qui sont disponibles, sont impliquées dans des appuis ponctuels, de durée relativement courte. Ces appuis ne s’inscrivant pas dans un Plan Quinquennal d’Actions, interviennent d’une façon limitée sur les autres dossiers qui interpellent la CNOP. Cela a limité fortement la qualité de la représentation de la CNOP au niveau des instances qui traitent de ces dossiers. Pour pallier cette insuffisance de disponibilité de ressources humaines, les élus sont mobilisés presque d’une façon permanente mais faute d’une compensation financière adéquate et régulière, la disponibilité de ceux-ci devient de moins en moins grande, conduisant souvent à l’absence de représentations de la CNOP dans ces instances pourtant importantes.
Une forte dépendance financière : Le financement surtout des fonctions de représentation et de lobby, des activités de fonctionnement de la CNOP est encore assuré par des ressources extérieures. Les cotisations des membres de la CNOP ne peuvent y suffire. Ces financements externes sont souvent dédiés à des opérations précises et exclusives qui n’intègrent peu, voire pas d’appui, aux activités institutionnelles. Cette dépendance fragilise la CNOP en restreignant ses capacités à respecter la redevabilité due à ses mandats et qui constitue la base pour lever des contributions auprès des membres. Les handicaps ci-dessus soulignés conduisent également à des incapacités à pouvoir mobiliser des ressources publiques. Hormis le financement des concertations paysannes sur la LOA, il est rare de constater une contribution de fonds publics au fonctionnement des OP. Ainsi, la composante OP du PASAOP a été presque peu profitable pour les faîtières nationales parce qu’elles n’ont pas su mobiliser les ressources conformément aux exigences de ce programme. Remplissant, dans beaucoup de domaines des fonctions qui auraient dû être prises en charge par les services publics, les OP comme d’ailleurs le prévoit la LOA (articles 119 et 120) devront s’orienter davantage à influencer le vote de ressources publiques pour soutenir leur fonctionnement et leur développement institutionnel. Cette stratégie devra, toutefois être complétée progressivement par les différentes contributions afin de préserver l’indépendance des OP et de la CNOP. Dans ce sens, la CNOP comme ses membres devront d’abord clarifier comment les OP prendront-elles en charge les fonctions économiques traditionnelles et permanentes d’approvisionnement en intrants et de mise en marché qui sont des services pouvant générer des ressources pour financer le fonctionnement démocratique des OP, la représentation et la mobilisation des élus. Pour ce faire, il faudra également clarifier les relations entre les organisations économiques et celles chargées de la représentation et de la défense des intérêts.
LES ATOUTS
Malgré ces contraintes, la CNOP et ses Fédérations membres recèlent bien de forces et d’atouts :
Une forte motivation et un engagement permanent d’élus d’OP : La naissance de la CNOP à l’issue d’un processus de concertations et de négociations, pendant 8 ans, entre des OP qui ne se connaissaient pas, témoigne de la motivation des leaders à obtenir des résultats. Bien que ce processus ait été peu appuyé techniquement et financièrement, qu’il ait été parfois tendu et semé d’obstacles, les élus d’OP ont maintenu leur engagement. Ce sont, également, ces qualités qui ont permis de mener à bien les concertations paysannes et qui ont produit la considération que les autres acteurs et en premier lieu l’État, portent à la CNOP et aux OP.
Des élus expérimentés et disposant d’une vision à long terme de l’avenir des OP : Aussi bien pour la LOA que pour la création de la CNOP, pour la défense du coton malien que pour la lutte contre les OGM, les élus des OP ont su mener à terme des discussions, convaincre et produire des résultats tangibles. Leur expérience leur a servi à nouer des alliances stratégiques (avec les députés pour la LOA, par exemple), à mobiliser les producteurs et à faire jouer la solidarité (refus de culture du coton et la défense du coton malien par des exploitants non cotonniers) et à faire appel à de larges secteurs de la société civile pour soutenir leurs points de vue. Malheureusement, de tels élus sont peu nombreux, ce qui forcément limite les chantiers sur lesquels la CNOP et ses membres peuvent s’engager.
Un réseau de partenaires techniques et financiers aux niveaux national et sous régional : Bien que de création récente, la CNOP, en sa qualité de membre du ROPPA, dispose des ressources communes de ce réseau. Cela a facilité l’appropriation des leçons apprises du processus de LOA au Sénégal. Au niveau national, la CNOP a tissé des relations de coopération et d’appui avec des ONG, des bailleurs bilatéraux et multilatéraux. Ce portefeuille de relations constitue une base solide pour accompagner la CNOP.
Une reconnaissance par l’État du positionnement et du rôle de la CNOP : La conduite à terme des concertations paysannes sur la LOA, la pertinence des propositions paysannes qui ont amélioré le projet de loi gouvernemental, la gestion démocratique et transparente aussi bien de l’expression des diverses organisations que des ressources financières ont abouti à la reconnaissance, par État, de la CNOP comme un acteur crédible et indépendant, porteur de la représentation des organisations paysannes et de leurs membres.
LES ENJEUX ET DÉFITS
D’une manière générale, le Gouvernement comme les partenaires techniques et financiers considèrent qu’une implication forte des OP et de leurs cadres de concertation à la formulation et à la mise en œuvre des politiques et programmes publics de développement Agricole et rural est un atout favorable pour obtenir des résultats pertinents et en assurer la pérennité. Cette conviction a été traduite dans la LOA qui dispose, pour tout ce qui touche aux conditions de vie et de travail des exploitants familiaux Agricoles, de recourir à la concertation pour arrêter des mesures réglementaires, définir et mettre en œuvre des programmes et des actions.
Les principales caractéristiques du secteur Agricole malien fondé notamment sur des exploitations familiales Agricoles vulnérables, peu équipées et confrontées aux conséquences de l’ouverture du marché national, imposent des transformations en mesure de moderniser l’Agriculture familiale afin qu’elle soit capable de relever le défi de nourrir la population malienne, de procurer des revenus suffisants et durables aux actifs ruraux et de préserver les ressources naturelles qui sont la base indispensable de la durabilité et des performances des activités Agricoles, animales, halieutiques et forestières. L’enjeu de la modernisation de l’Agriculture familiale
Dans cette perspective, l’enjeu pour la CNOP et ses Fédérations membres, est d’améliorer leurs capacités à élaborer et négocier le projet de modernisation de l’Agriculture familiale avec l’État et ses partenaires
Pour ce faire, la CNOP se doit de clarifier au sein du mouvement paysan national (qui inclut toutes les catégories d’OP ainsi que leurs représentations en réseau) la place et le rôle de l’Agriculture familiale. Cette clarification est d’autant plus nécessaire que l’Agriculture familiale n’est pas le seul mode de production auquel État apporte son appui. Ce travail doit être le prélude à la définition des transformations à opérer pour moderniser l’agriculture familiale.
En effet, quelles structures Agricoles sont pertinentes (superficie, équipement, main-d’œuvre) pour rendre viables et rentables les différentes catégories d’exploitations familiales ? Quels systèmes de production Agricoles promouvoir (en tant qu’entités diversifiées ou spécialisées) pour tenir compte des écosystèmes fragiles du pays et des risques sur les ressources naturelles (terre, eau, flore et faune) ?
Quels emplois et services doit-on consolider et/ ou promouvoir pour accueillir les actifs Agricoles, les jeunes ruraux qui, du fait des limites de superficies cultivables, ne peuvent plus poursuivre ou ne peuvent plus s’installer comme exploitants Agricoles ?
Quels cadres de vie développer pour que les ruraux accèdent comme les urbains aux infrastructures de santé, d’éducation, de communication, d’énergie, et ce, avec la même qualité ? Quelles articulations développer entre les communautés rurales et les communautés urbaines pour l’accès au foncier, pour l’approvisionnement en aliments, etc.
Quelles dispositions conformes doit-on prendre pour améliorer continuellement la compétitivité des productions Agricoles, animales, halieutiques et forestières face à l’ouverture du marché national dans le cadre de l’intégration régionale et dans le cadre de la mondialisation ?
Les réponses à ces questions et à bien d’autres, sont indispensables pour élaborer un projet cohérent de modernisation de l’Agriculture familiale. Sur la base de ce projet, il sera plus aisé de délimiter le périmètre d’intervention, les rôles et responsabilités des OP de base, des régions, des OP faîtières qui les structurent, des organismes économiques et techniques comme les Chambres d’Agriculture, les groupements économiques, etc.
Ce travail de longue haleine est seul en mesure de permettre au mouvement paysan de définir des stratégies adéquates pour les négociations, la défense des intérêts, le lobby, le plaidoyer.
La maîtrise par les leaders d’OP des enjeux nationaux et internationaux et le renforcement de leur capacité d’analyse et de proposition et de suivi entre OP sur ces enjeux
A ce niveau, il s’agit de faire en sorte que les leaders de la CNOP et des Fédérations membres aient de fortes capacités d’analyse et de monitoring des politiques Agricoles pour mieux défendre les intérêts des exploitations Agricoles.
Cet enjeu doit permettre d’autre part d’assurer un meilleur fonctionnement de la CNOP, d’améliorer la qualité de participation de la CNOP aux différentes rencontres d’échanges, de négociations et de renforcer les capacités des leaders, en plaidoyer et lobbying.
L’enjeu de développer des arguments autonomes
Pour la CNOP, le processus d’élaboration de la politique Agricole vise à dégager une position préservant au mieux les intérêts des producteurs Agricoles et leurs organisations. Il vise également à dégager une position construite et argumentée qui puisse servir de base à une négociation face aux autres acteurs : État, bailleurs de fonds, enceintes de négociations multilatérales, intégration régionale, constitution d’APE avec l’Union Européenne.
En matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques Agricoles, l’État et les autres acteurs impliqués se doivent d’évoluer dans un partenariat fructueux, afin de parvenir à des choix consensuels et de favoriser ainsi une meilleure mise en œuvre des programmes et projets de développement Agricole. Cela implique, pour la CNOP, de construire un argumentaire justifiant ses prises de position et ses décisions.
Par ailleurs, les tendances de mise en conformité de la politique Agricole du Mali aux conditionnalités des organismes financiers internationaux et aux règles des instances multilatérales telles que l’OMC, réduisent la marge de manœuvre des acteurs nationaux, autre raison pour la CNOP d’avoir des options claires, des argumentaires solides pour les justifier. La construction de ces argumentaires autonomes nécessite à la fois des compétences techniques que des outils d’observations, de collecte de données, de suivi de l’évolution des Agricultures familiales et des politiques Agricoles. L’enjeu de la structuration d’un mouvement paysan national représentatif et crédible
Au niveau du SDDR comme du CSCRP, l’implication et la responsabilisation des OP dans la mise en œuvre des actions sont des principes clairement énoncés. Il en est de même pour la LOA.
La matérialisation de cette volonté passe nécessairement par le fait que le choix d’une OP, d’un réseau d’OP, d’un cadre de concertation pour assumer la représentation ne soit pas un choix qui dépend de l’appréciation subjective de tel ou tel acteur.
En outre, les OP ne peuvent pas échapper à l’obligation qui est faite à des institutions de développement d’appliquer les principes de bonne gouvernance, de transparence et de démocratie.
C’est pourquoi, il est d’un enjeu vital pour la CNOP et ses Fédérations membres de rationaliser le réseautage des OP, de favoriser une plus grande légitimité des élus des OP, de veiller et d’appuyer le fonctionnement démocratique, transparent et inclusif des OP, d’améliorer l’information et la communication. Ces exigences sont fondamentales pour faire des OP, des acteurs professionnellement efficaces, socialement représentatifs et crédibles ; ce qui en définitive est la base de la mobilisation sociale et économique des exploitants afin de se faire entendre des autres acteurs et pour obtenir des acquis. Le défi de réduire sensiblement la pauvreté rurale
L’environnement législatif malien, avec la LOA, constitue un cadre favorable pour orienter les investissements publics vers les secteurs pertinents, les filières les plus compétitives qui ont un impact économique et social et vers les couches sociales les plus vulnérables. Le SDDR, la Décentralisation ainsi que le CSCRP confortent ces options.
Ces diverses politiques et stratégies ont donc le mérite de fixer des orientations adéquates mais elles ont également des limites en ce que lesdites orientations, dans leur traduction en mesures réglementaires, actions, programmes et projets qui peuvent être contradictoires.
C’est pourquoi, la CNOP devrait contribuer à ce que ces mesures, actions, programmes et projets soient concrètement des instruments qui appuient les exploitations familiales Agricoles dans leur multifonctionnalité, leur diversité et qui offrent des opportunités facilement réalisables aux couches sociales rurales, vulnérables et démunies afin qu’elles s’extraient de la pauvreté.
Pour ce faire, la CNOP se doit de disposer d’argumentaires prouvant à l’État, aux Collectivités et à leurs partenaires que le projet de modernisation de l’Agriculture familiale qu’elle porte, est le vecteur le plus efficient pour réduire la pauvreté rurale.
Le défi de bâtir des alliances pour faire du projet de modernisation de l’Agriculture familiale, un projet de la société malienne
Bien que les ruraux constituent 80% de la population et apportent 75% des recettes d’exportation, ce poids démographique et économique important ne se traduit pas proportionnellement dans l’allocation des ressources publiques.
Faire en sorte que le projet de modernisation de l’Agriculture familiale soit également soutenu par les opérateurs économiques privés et les autres corps sociaux maliens est indispensable si le mouvement paysan veut peser durablement sur les choix d’investissements publics.
C’est pourquoi, un autre défi est de construire des alliances, d’abord entre les diverses représentations fonctionnelles des OP, qu’elles soient aujourd’hui parties prenantes ou non de la CNOP, puis entre celles-ci et les autres acteurs de la société malienne dans le but de faire naître et consolider une solidarité active en faveur d’une allocation plus substantielle de ressources publiques au monde rural en général et Agricole en particulier.
A ce jour, les structures membres sont :
1. L’Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP) ; 2. L’Association des Pêcheurs Résidents au Mali (APRAM) ; 3. La Plateforme Paysanne du Sahel ; 4. La Fédération des Organisations Productrices de Banane (FOPB) ; 5. La Fédération Nationale de la Filière Bétail et Viande (FEBEVIM) ; 6. L’Union Nationale des Coopératives de Planteurs et Maraîchers (UNCPM) ; 7. L’Association pour la Promotion des Filières Agricoles (APROFA) ; 8. Le Collège des Syndicats Paysans ; 9. La Fédération Nationale des Femmes Rurales (FENAFER) ; 10. La Fédération Nationale des Jeunes Ruraux (FENAJR) ; 11. La Fédération Nationale des Producteurs de lait (FENALAIT) 12. La Plateforme Nationale des Producteurs de Riz (PNPR)
Contact
Kalaban coura Ext. Sud Rue 325 Porte 69, BP.E 2169 Bamako Mali Tél. : 00223 20 28 68 00
Email : cnopmali@yahoo.fr
Créée lors du forum constitutif des 27 et 28 avril 1998, la Plate Forme Paysanne du Niger (PFPN), s’est investit avec détermination dans la défense de l’exploitation familiale, en vue de garantir des meilleurs conditions de vie des producteurs et productrices ruraux.
La PFPN a pour mission la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres au niveau national, sous-régional et international par des actions de développement, de concertation, de lobbying et de plaidoyer. L’objectif global de la PFPN est d’améliorer les conditions de vie des producteurs ruraux. Les organes de la PFPN sont : l’assemblée générale, le bureau de coordination nationale et le comité de contrôle. Il existe également une cellule technique pour venir en appui au bureau de coordination nationale. Ce dispositif est complété par les bureaux des coordinations régionales, départementales, locales ainsi que des espaces de dialogue et d’échanges dont les collèges des femmes et des jeunes.
La PFPN est membre du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) ; de la VIA Campesina. Elle est également membre de plusieurs comités de pilotage et groupes thématiques au niveau national et international. La PFPN est accréditée auprès de l’UNCCD, la FAO, ENDA …
Les partenaires de la PFPN sont diverses de par leur nature et les appuis qu’ils apportent. On peut citer notamment, l’Etat (à travers ses ministères concernés), le CSA-Bruxelles, la COSPE, la Coopération Suisse, le VECO, la Délégation de l’Union Européenne, le CECI, la coopération Italienne, l’AGRHYMET (organisme spécialisé en agro-météorologie), …
Depuis sa création, la PFPN a multiplié des efforts afin de mettre en place différentes stratégies permettant d’optimiser les effets de ses actions. À ce jour, plusieurs actions sont à mettre à l’actif de la PFPN, notamment : la représentation dans l’ensemble des régions du Niger permettant une meilleure proximité avec les OP de base ; la pertinence de ses interventions et de ses prises de position sur les problèmes concernant le monde rural ; l’amélioration de sa capacité d’accompagnement des OP membres : élaboration de projets, itinéraires techniques de production, promotion des filières ; commercialisation, transformation et conservation des produits ; relation avec la recherche et les institutions de recherche, etc ; L’organisation d’une journée du paysan créant ainsi un cadre de dialogue entre les producteurs et les autorités de l’État, avec une possibilité d’interpellation sur des préoccupations majeures et des nombreuses expériences en matière de plaidoyer et de lobbying sur les politiques agricoles au Niger, comme la participation à l’élaboration de la SDR, etc.
Ces différentes actions menées par la PFPN ont permis à cette dernière d’asseoir sa crédibilité, d’améliorer sa notoriété, et d’être considérées comme un cadre de concertation de référence au Niger. Malgré ces différents acquis, une évaluation externe avait été réalisée en 2011 et a fait sortir un certain nombre de faiblesses de différents genres notamment en termes de rôles et responsabilités entre les différents organes, en termes de communication interne et externe, en termes de modalités d’exécution, suivi et évaluation des activités, etc. d’ailleurs, à plusieurs moments et de différentes manières, la Plate Forme Paysanne a examiné ses faiblesses et cherché des solutions.
Aussi, pour faire de la PFPN un cadre de concertation capable d’influencer les décisions politiques pour une meilleur prise en compte des préoccupation des organisations paysanne, des réformes institutionnelles et organisationnelles s’imposent.
Ainsi, au mois de février 2013 la Plate-forme Paysanne du Niger a tenu son Assemblée Générale, au cours de laquelle il a été, entre autres, question de réorganiser la Plate-forme. Jusque-là elle comprenait des membres (29 au total) de différentes dimensions allant de petites O.P. de base (coopératives et groupements) jusqu’à des grandes fédérations nationales couvrant un grand nombre de régions. Ces différents types d’O.P. assuraient différents types de fonctions vis-à-vis de leurs membres, et avaient donc des attentes différentes vis-à-vis de leur Plate-forme nationale.
Après la réorganisation du mois de février 2013, la Plate Forme Paysanne compte Onze (11) Organisations Paysanne membres, qui sont toutes des fédérations regroupant une multitude d’organisations de base, couvrant toutes, au moins 3 des 8 régions du pays et qui sont à jour dans le paiement des cotisations qui sont 200 000 FCFA par an. Ces 11 OP membres interviennent dans tous les domaines du secteur rural et représentent environs 500 000 chefs d’exploitants familiaux.
Il a en outre été convenu que les fonctions de la Plate-forme doivent être complémentaires à celles des organisations membres, et essentiellement se concentrer sur : le plaidoyer et lobbying sur des questions que les organisations membres ont identifié comme prioritaires, et sur le renforcement des organisations membres sur des aspects transversaux, par des ateliers de formation et de réflexion, des voyages d’échanges, et par la circulation de l’information. Dans le même esprit la Plate Forme Paysanne anime deux Collèges spécialisés en son sein. Il s’agit de celui des femmes paysannes et, celui des jeunes agriculteurs.
Suite à cette réorganisation, le plan stratégique (2013-2017) dont la Plate-forme s’était doté en 2012, est à revoir car il était partiellement basé sur les besoins des petites organisations qui ne sont plus membres aujourd’hui. En outre le PS n’était pas suffisamment détaillé pour que toutes les parties concernés : organisations membres, partenaires, équipe exécutive, et dirigeants puissent bien en comprendre la portée, les priorités et les modalités des actions à mener, pour pouvoir en faire le suivi.
Il s’avère donc nécessaire de reformuler le PS en fonctions des nouvelles fonctions de la Plate Forme Paysanne et des attentes prioritaires des OP membres. Il en est ainsi pour le plan annuel 2013, et pour les plans des deux collèges.
Raison pour laquelle la PFPN, avec le soutien de CSA et du bureau de la coopération suisse au Niger, s’est inscrit dans un processus de finalisation de son plan stratégique 2014-2017. Un consultant assiste l’équipe exécutive de la Plate-forme et les délégués des 11 OP membres à reformuler le plan stratégique 2014-2017.
Contacts des responsables de la Plate Forme Paysanne
Mr BAGNA Djibo Président de la Plate Forme Paysanne Tél : +227 96 01 95 49 / +227 90 05 00 42 Email : bagna_djibo@yahoo.fr
Monsieur Issaka Abdoulaye Coordonnateur de la Cellule Technique +227 96 49 43 09 +227 90 45 37 70
Liste des organisations paysannes membres
1. Association pour la Redynamisation de l’Elevage au Niger (AREN) :Elevage
2. Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN Niya):Maraîchage
3. Fédération des Unions des Groupements Paysans (FUGPN – MOORIBEN) :Agriculture
4. Fédération des unions des Coopératives de producteurs de Riz (FUCOPRI) :Exploitants Rizicoles
5. Fédération Nationale des Groupements des Pêcheurs du Niger (FNGPN) :Pêche
6. Rassemblement Démocratique des Femmes du Niger (RDFN) :Promotion Féminine
7. Fédération Nationale des Agropasteurs (FENAP) Agropastoralisme 8. FNEN-DADDO :Elevage
9. Association pour la sauvegarde et la Promotion de l’Elevage au Niger (ASPEN) :Elevage
10. Association DAOUD :Agropasteur
11. Groupement d’Action Culturelle et de Développement des Jeunes Eleveurs :Elevage
CONTACTS
Tel : 00227 20 73 23 52 Émail : pfp_niger@yahoo.fr Site : www.pfpniger.org
La finalité du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) du Sénégal est de contribuer au développement d’une agriculture paysanne qui assure une promotion socio-économique durable des exploitations familiales.
Les Objectifs :
1. Promouvoir la concertation, la coopération et le partage des expériences entre ses membres ; 2. Renforcer, au sein des mouvements et fédérations d’associations paysannes, l’unité essentielle au développement du milieu rural. ; 3. Assurer une bonne représentation de l’identité paysanne et du point de vue des producteurs auprès de l’État et des autres partenaires, publics et privés, à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; 4. Renforcer le développement d’une plate-forme de concertation entre les organisations paysannes du continent africain.
Les Principes directeurs :
Ces principes ont permis au CNCR de définir son cadre d’intervention : 1. La reconnaissance et le respect de l’autorité de l’État pour la définition des politiques agricoles ; 2. L’acceptation de l’intégrité et de l’autonomie, dans la solidarité, des fédérations membres ; 3. La reconnaissance de l’existence d’autres acteurs dans l’arène du développement rural ; 4. La prise en main de leur destinée par les ruraux.
Les instances de gouvernance :
Les instances de gouvernance sont le Congrès, le Conseil d’Administration et le Bureau Exécutif. Elles sont composés de responsables des organisations paysannes (OP) membres et disposent des prérogatives pour décider des activités à mettre en œuvre conformément aux orientations définies par le congrès. Le congrès est composé de tous les membres, il est l’organe souverain d’orientation et de décision du CNCR. Le conseil d’administration : Il compte 60 membres (quatre représentants par membre fondateur et deux par chaque nouveau membre). Il a pouvoir de planifier, mettre en œuvre et suivre les activités du CNCR conformément aux orientations et programmes définis par l’Assemblée Générale. Le bureau Exécutif : Composé de 18 membres, il exécute les décisions du Conseil d’administration. Le conseil d’Administration et le bureau exécutif sont constitués par les responsables des organisations paysannes (OP) membres et disposent des prérogatives pour décider des activités à mettre en œuvre conformément aux orientations définies par le congrès.
Le Secrétariat Général du CNCR est l’organe d’exécution. Il dispose, pour mener à bien les activités, d’une Cellule d’appui technique (CAT) qui assure, en relation avec les responsables du CNCR et des prestataires de services indépendants, la préparation des dossiers, la négociation des programmes, la formation des responsables d’OP ainsi que la coordination et le suivi des activités du CNCR.
Contact
BP 249 Dakar RP -Lotissement CICES –lot N° 58A-Dakar Sénégal Tel : (+221) 33 827 74 53 site web : www.cncr.org
National Association of Farmers of Sierra Leone (NAFSL) est une faitière des Organisations Paysannes (OP) et des producteurs agricoles à la base. Les petits producteurs et leurs organisations jouent un rôle déterminant dans le développement rural durable et la sécurité alimentaire. Beaucoup d’entre eux sont pauvres et ne sont pas complètement intégrés dans l’économie nationale comme les politiques agricoles et les programmes d’investissement connexes ont été favorables à l’agriculture familiale.
NAFSL a été créé en 1976 en tant que réseau apolitique pour exploiter les initiatives des petits agriculteurs et les structurer en Organisations Paysannes (OP) au niveau des villages dans le but d’entreprendre des actions de lobbying et de plaidoyer avec les décideurs au niveau national, régional et international. L’association vise à renforcer le réseau des OP non seulement entre elles-mêmes mais aussi avec les autres acteurs nationaux et internationaux dans le but de les impliquer dans la définition et l’élaboration du développement rural, la sécurité alimentaire et la politique agricole.
NAFSL est une organisation bien structurée comprenant les organisations paysannes de 149 chefferies, 37 zones de villages dans la région oust et 14 districts du pays. Au sommet de l’organisation, nous avons le Conseil National Exécutif dirigé par un PRESIDENT. Les membres de l’exécutif sont élus par la Conférence Nationale des délégués pour un mandat de cinq (5) ans. L’association est régie par une constitution basée sur les principes de démocratie et de gouvernance alimentaire – les élus locaux et le personnel technique et de soutien au niveau du secrétariat sont responsables et redevables aux membres.
NAFSL en tant que réseau de la société civile est enregistrée comme une Organisation Non-Gouvernementale (ONG) avec comme ministère de tutelle le ministère des Finances, du Développement de la planification Economique et aussi comme une Organisation Non-Gouvernementale de Sierra-Leone (SLANGO). NAFSL est a été reconnu comme Plateforme Nationale membre du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) en mars 2007.
NAFSL est composé de 580 groupements paysans/Organisations de producteurs. Le renforcement des capacités y compris les rencontres et les consultations politiques au sein des OP, l’appui technique et la mise en œuvre des stratégies genre sont coordonnés avec le réseau.
CONTACTS
Tél : 00232 228 568 Email : nafsl2010@yahoo.fr
Historique de création
Date de création : 10 juillet 2001 La fondation de la CTOP est l’aboutissement d’un processus de reprise en main du monde paysan togolais par les paysans suite au désengagement de l’Etat impulsé par les programmes d’ajustement structurel.
La naissance de l’organisation suit d’une année celle du ROPPA au Bénin qui conforta la volonté de se doter d’un cadre de concertation ayant pour mandat de représenter et défendre les intérêts des producteurs agricoles au Togo.
Statut
Association à caractère professionnel. Elle est reconnue officiellement en tant que association de la loi 1901 sous le numéro 1472/MATD-SG-DAPOC-DOCA du 19 décembre 2005.
Membres
La CTOP représente la totalité des faitières du pays, soient environ 500 000 membres, dont 30% de femmes, répartis en 17 organisations paysannes associatives ou syndicales couvrant une filière ou un territoire :
(i) Amélioration et Développement des exploitations Agropastorales (ADEPAP) ;
(ii) Association Nationale des Professions Avicoles du Togo (ANPAT) ;
(iii) Association Paysanne pour la Communication des Ruraux (APCR) ;
(iv) Centrale des Producteurs de Céréales du Togo (CPC Togo) ;
(v) Fédération Nationale des Organisations Maraichères du Togo (FENOMAT) ;
(vi) Fédération Nationale de Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC) ;
(vii) Fédération des Organisations Paysannes des Savanes (FOPAS) ;
(viii) Fédération des Unions de Producteurs de Café-Cacao du Togo (FUPROCAT) ;
(ix) Mouvement Alliance Paysanne du Togo (MAPTO) ;
(x) Réseau des centrales d’Autopromotion Paysanne (RECAP) ;
(xi) Réseau National des Organisations Paysannes (RENOP) ;
(xii) Union des Coopératives de Pêche Maritime (UNICOOPEMA) ;
(xiii) Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo (REJEPPAT) ;
(xiv) Fédération Nationale des Professionnels de la Filière Bétail et Viande du Togo (FENAPFIBVTO) ;
(xv) Réseau des Promotrices Agro-alimentaires du Togo (REPROMAT) ;
(xvi) Réseau National des Femmes Agricultrices du Togo (RENAFAT) ;
(xvii) Réseau National des Producteurs de Semences Certifiées du Togo (RNPSCT).
Au service de ce réseau, on compte une centaine de techniciens et de conseillers actifs au sein des faitières.
Organes de gouvernance
La CTOP dispose de trois organes majeurs de gouvernance :
Une Assemblée Générale : elle se réunit une fois par an et est composée de 05 délégués par faîtière membre ;
Un conseil d’administration : composé de 13 leaders paysans élus pour un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois ;
Un comité de contrôle et de surveillance : composé de 3 membres élus pour un mandat de 3 ans non renouvelable. Elle dispose également de deux espaces de concertation : collège des jeunes et collège des femmes.
Disposition opérationnel
Au niveau central, il consiste en son secrétariat exécutif (SE). Le SE est chargé mener toutes les activités techniques de la CTOP conformément aux décisions du Conseil d’Administration (CA). Au niveau régional, la CTOP a mis en place en 2013 ses représentations régionales dans les 5 régions du Togo : les Coordinations Régionales des Organisations Paysannes et de Producteurs agricoles (CROPPA) qui sont des émanations de la CTOP au niveau régional (élargie aux unions d’OP régionales non membres des faîtières/CTOP) et ne jouissent pas d’une personnalité juridique. Elles sont régies par les statuts de la CTOP et disposent chacune de leur règlement intérieur propre prenant en compte les spécificités régionales.
Objectif/mission de la CTOP
Objectif : la CTOP a pour objectif de promouvoir et de défendre en permanence la valeur d’une agriculture professionnelle, compétitive et durable au service des exploitations agricoles paysannes familiales.
Vision : la CTOP s’est fixée comme ambition « d’être d’ici 2020, un réseau dynamique, crédible fortement ancré à la base et participant efficacement à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques à tous les niveaux du pays et rendant des services appropriés à ses membres ».
Plan stratégique : la CTOP a élaboré en 2011 un plan stratégique quinquennal 2012-2016 dont les principaux objectifs sont :
renforcer la représentativité et la gouvernance de la CTOP et de ses faitières membres
renforcer les capacités de participation des OP aux processus locaux, nationaux et régionaux d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi évaluation des politiques et programmes de développement agricole
Soutenir la promotion des initiatives économiques des OP par une meilleure valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques
Protéger les ressources naturelles, s’adapter aux changements climatiques et lutter contre le VIH SIDA.
Secteurs d’intervention, activités, services aux membres
Principales activités de la CTOP : Plaidoyer/études, renforcement des capacités et facilitation de l’accès des membres aux services économiques
a) Plaidoyer/études
La CTOP joue le rôle de porte-parole du monde paysan et d’interlocuteur des pouvoirs publics, assurant des plaidoyers sur les thèmes suivants : l’instauration d’unités de mesure conventionnelle dans la vente de produits agricoles, le financement de l’agriculture, l’implication des organisations paysannes dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de développement agricole, l’exportation des céréales, etc. ;
b) Renforcement des capacités des membres
Au travers de son dispositif institutionnel décentralisé (les CROPPA) et de son réseau de techniciens pour la plupart issus des OP membres, la CTOP apporte un appui/conseil/formation à ses membres sur diverses thématiques : gouvernance, leadership, gestion financière des OP, élaboration de plan de travail, etc. Elle accompagne les OP dans leur processus de mutation en société coopérative conforment à l’OHADA, l’élaboration et la mise en œuvre de leur plan de travail (146 unions d’organisations paysannes en 2013 et 2014 dans le cadre du PADAT).
c) Facilitation de l’accès des membres aux services économiques
La CTOP joue un rôle de facilitateur dans l’accès de ses membres aux services économiques à travers la capitalisation et la diffusion des expériences, la participation aux foires agricoles, la mise en place de cadre de concertation filières, et la facilitation de l’accès des membres au financement. Elle conduit également des opérations pilotes d’appui à la transformation agro-alimentaire de ses membres.
Réseautage
La CTOP est membre de :
ROPPA
Via Campesina
Cadre de concertation et de dialogue OP et OSC sur le secteur agricole au Togo
Nombreux comités ad’hoc : Comité d’élaboration du cadre hormanisé CILSS ; Comité de pilotage du REDD+ ; Comité de Pilotage des Instruments financiers PASA/PPAAO ; Comité de Pilotage des Fonds Coopermondo/Italie ; etc.
Partenariats
Les principaux partenaires de la CTOP sont le MAEP Togo, ROPPA, AFDI, AgriCord, FIDA, FAO, Coopermondo, l’AFD, AVSF, CPCAT, Union Européenne, OSCAF, AVSF, ETD, FONGTO, UONGTO, etc.
Les projets en cours
PAOPA Phase principale (FIDA, UE, DDC, AFD) : 2013–2017
Projet d’Appui au Développement Agricole au Togo (PADAT), financement MAEP, FIDA, GAFSP, BOAD et BIDC, 2011 – 2016
Projet d’identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales (AGRIFAM Togo), financement CORAF/WECARD, 2013 - 2016
Projet de Partenariat entre la Recherche et les Organisations Paysannes pour l’amélioration de la Qualité et une meilleure mise en marché des produits (PROPAQ) financement CORAF/WECARD : 2013 - 2015
Projet d’appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA), financement UE, 2013 - 2015.