𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐩 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐠𝐫𝐨𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐏𝐚𝐲𝐬𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐑𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬
Du 27 au 29 décembre 2024, la ville de Ziniaré, au Burkina Faso, a accueilli la 2ᵉ édition du Camp de l’Agroécologie Paysanne pour le Climat et la Gestion Communautaire des Ressources, organisé par le ROPPA en collaboration avec la Confédération Paysanne du Faso.
Un engagement renouvelé pour l’agroécologie
Cette édition a réuni des jeunes leaders venus de 12 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Nigéria, Sénégal, Togo) pour échanger, apprendre et agir autour de l’agroécologie, une solution clé pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Monsieur DIALLO Boureima, président de la Fédération des Éleveurs du Burkina (FEB), a souligné l’importance d’accompagner les jeunes dans leur rôle de porte-drapeaux du mouvement agroécologique. Il les a encouragés à perpétuer les pratiques traditionnelles tout en adoptant des innovations pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux défis climatiques.
Points forts des travaux
Le camp a débuté par un panel animé par Monsieur SILGA Lucien, qui a mis en lumière l’impact de l’agroécologie sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Les participants ont également fait le bilan des engagements pris lors de la première édition du camp, organisée au Sénégal, en partageant les succès, les défis rencontrés et les leçons apprises.
Les discussions ont abouti à :
La rédaction d’un mémorandum des jeunes ruraux sur le climat et la gestion communautaire des forêts.
L’élaboration d’un plan d’action citoyen pour la transition agroécologique 2025-2026, qui sera soumis aux plateformes nationales du ROPPA et à ses partenaires.
Une action citoyenne historique
Le 29 décembre 2024, un acte fort a marqué cette 2ᵉ édition : le reboisement du village de Tanghin-Kossodo, dans la commune de Zitenga, avec la plantation de 100 arbres forestiers. Des espèces comme le karité, le caïlcédrat, le moringa et le jujubier ont été choisies pour leur importance dans la préservation de la biodiversité et le soutien à l’agriculture durable.
Les jeunes ont également découvert la technique des oyas, consistant à enterrer des pots d’argile pour irriguer les plantes de manière durable. Un système de correspondants communautaires a été mis en place pour assurer l’entretien des arbres.
Un avenir prometteur
Ce camp a renforcé l’engagement des jeunes en faveur d’une agroécologie innovante et solidaire. À travers leurs actions, ils contribuent non seulement à la protection de l’environnement, mais aussi à la résilience des communautés rurales face aux enjeux climatiques.
L’agroécologie, levier d’un avenir durable pour l’Afrique de l’Ouest.